mois de mars 2008

Association Malienne des Expulses


15-16 mars 2008 au Centre Djoliba de Bamako





Une grande fin de semaine de conférences et de débats sous le thème de la réalité des émigrants et des expulsés puis refoulés au Mali, en Afrique du Nord et en Europe a eu lieu à Bamako. Les participants ont eu droit à des témoignages de récents expulsés, de groupes oeuvrant à leur aide au Mali et en France ainsi que de nombreux experts sur la question. Notons la présence du groupe ARACEM ( Association des refoulés d'Afrique Centrale au Mali) qui ont présentés quelques petites pièces de théatre sur le thème du grand voyage entrepris par des milliers de migrants chaques années. Les jeunes quittent le foyer familial pour de multiples raisons, puis bravent la mer et le désert au risque de leur vie pour ensuite être refoulés au Mali, pays que la France a choisi comme recipient afin d'y envoyer tous les Africains expulsés, sans distinction d'horigines. Les nouvelles politiques de quotas de Sarkozy ont aussi été longuement décrites et à chaque conférence, la foule n'a pas manqué de faire valoir son opinion au micro ouvert. C'est avec beaucoup d'eénergie que les participants ont donné leurs appuis et leurs opinions face au problème d'immigration illégale et on formule le souhait d'abolir les frontieres, du moins entre états Africains puisque l'Europe est trop frileuse face au passage d'étrangers sur ses territoires.









Lancement du livre Ma vie de Soldat écrit par le capitaine Soungalo Samaké


Samedi le 15 mars à l'Institut National des Arts (INA)

Apres avoir mené une vie de bourreau au sein de l'armée malienne sous le régime de Moussa Traoré, le capitaine Soungalo Samaké a choisi de raconter les détails de ces actions tortionnaires contre les opposants au régime. Le lancement de ce livre historique s'est fait en présence d'anciennes victimes. Ce livre est une suite de descriptions ou le côté humain de l'auteur fut déjoué par son rôle de soldat. Il a présenté toute ses excuses à l'assemblée, spécialement aux anciennes victimes présentes.









Afrique Télé

Tournage février à avril 2008

Reportage sur la grève des mineurs de la mine d'or de Morila SA

Pour un tournage audiovisuel, Ophélie et Stéphanie ont fait un réel travail de fond entourant la lutte des grévistes de Morila. Le film devrait sortir en décembre 2008 sur la chaine francaise Afrique Télé.  On les voit ici en entrevue avec un des leaders du mouvement syndicaliste, monsieur Fassery Traoré. Les grévistes espèrent que la publication de leur lutte dans les médias étrangers pourra mettre de la pression sur leur propre état incapable de réagir depuis maintenant deux ans et huit mois.











La fête du 26 mars, journée des martyrs

26 mars 2008, Radio Kayira



A l'occasion de la journée des martyrs qui marque le souvenir de l'an 1991 ou la révolte ouvrière et étudiantine sa défait le président unique Moussa Traoré.  C'est à partir de ce jour que les maliens entrèrent en démocratie. Malheureusement , cette révolte fut reprise par l'armé et la bourgeoisie et on ne peut pas dire qu'en 2008 l'état malien jouisse réellement d'une démocratie à l'écoute du peuple. La radio Kayira, ainsi que le parti SADI organisèrent une conférence de presse présidée par Maitre Diarra, Victor Sy et Sékou Diarra qui brossèrent un tableau noir mais optimiste de la situation actuelle face aux idéologies qui menèrent à la revolution en 1991.



Rencontre d'information des ouvriers compressés

le 1 avril 2008 à la bourse du travail


Les ouvriers compressés sous le régime de Moussa Traoré n'ont pas encore baissés les bras et continuent de se réunir afin de faire pression sur l'Etat actuel dans le but de recevoir les millions qu'on leur a volé alors qu'ils étaient employers à vie de l'Etat. La rencontre donnait les informations du jour, un moment qui permet au compressés de se reunir et de s'encourager à tenir bon coute que coute. Etant donné qu'ils ont participés à la révolution de 1991 aux côtés des étudiants, ils s'attendaient à recevoir d'une quelconque facon les indemnités prévus dans leurs revendications sous Moussa Traoré. Aujourd'hui, ils n'ont toujours rien sinon l'espoir que leur lutte est juste car ils ont fourni un travail véritable qui se doit d'être payé.